Historique : le 10 juillet 2017, pour la première fois, la barre des 900 000 ventes immobilières dans l'ancien sur 12 mois consécutifs a été franchie.
Volume
Fin mai 2017, selon l'INSEE et le CGEDD le nombre de ventes de logements anciens (maisons et appartements vendus à l'unité) cumulé sur 12 mois poursuit sa croissance, à 907 000 unités, un plus haut historique.
Néanmoins, la vitesse de rotation reste inférieure ce qu'elle était au début des années 2000, le nombre de logements du parc ayant entre-temps augmenté. Sous l'effet de l'augmentation du nombre de transactions et de la remontée des prix, le montant des ventes de logements anciens cumulé sur 12 mois augmente et est supérieur de 48% à la tendance longue qu'il avait suivie sur la période 1967-2000
Prix
Au premier trimestre 2017, le prix des logements anciens en France rapporté au revenu par ménage est supérieur de 72% à la tendance longue qu'il avait suivie sur la période 1965-2001. Ce dépassement augmente par rapport au trimestre précédent. Il a peu varié depuis 2008, ce qui constitue une spécificité française et britannique.
En monnaie constante, le prix des logements est 68% plus élevé qu'en 2000, alors que le revenu disponible par ménage est inchangé.
Cette "lévitation" du prix des logements résulte de l'effet inflationniste de l'environnement financier, et au premier chef du très faible niveau des taux d'intérêt : Les taux d'intérêt immobiliers demeurent au plus bas depuis 50 ans. Du point de vue d'un accédant à la propriété cela ne suffit pas à compenser le niveau élevé du prix des logements: le pouvoir d'achat immobilier est inférieur de 20% à ce qu'il était en 1965 ou 2000 et, pour acheter le même logement "toutes choses égales par ailleurs", un primo-accédant doit s'endetter sur 21 ans en 2017 contre 15 ans en 1965 ou 2000. Néanmoins, cette durée d'emprunt standard permettant en moyenne d'acheter le même logement qu'en 2000 est voisine des durées accordées par les prêteurs, ce qui n'était pas le cas du début des années 2000 à 2014. Cela explique le rebond des nombres de transactions et de mises en chantier.
Encore et toujours progresser...
Bien loin de se satisfaire de cette conjoncture favorable, il convient d'être à l'écoute des clients, donc des acquéreurs immobiliers. Nous avons noté dans le dernier sondage Ifop-OptimHome des besoins, des attentes de la part des acquéreurs notamment de la visite virtuelle 360 et de la vision 3D dynamique. Pour cette raison, le réseau Diagamter de diagnostiqueur immobiliers certifiés propose en service additionnels aux diagnostics la réalisation de Plans 3d dynamiques, la prise de photos 360 pour la visite virtuelle.
Graphique "Zoom" sur la période 2006-2017
Graphique sur la période 1992-2017
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