Jeudi 10 septembre 2015, l’INSEE a publié les derniers chiffres de la transaction immobilière, marché support du diagnostic immobilier pour la vente.
Diagamter vous livre la synthèse de ces dernières données, qui confirment nos prévisions de reprise (voir actualités Diagamter en mars 2015).
Le Prix des logements en baisse de 2,7% sur 12 mois.
Au cours du deuxième trimestre 2015, l’INSEE constate une légère diminution du prix des logements anciens en France (–0,6 % par rapport au trimestre précédent, lui-même en baisse de –0,2% par rapport au dernier trimestre 2014, en données provisoires corrigées des variations saisonnières). Sur un an, les prix des logements anciens auront donc baissé de 2,7%. Il s'agit de la plus forte baisse enregistrée depuis la dernière contraction des prix du marché immobilier, engagée mi-2012.
Des baisses de prix différenciées entre les maisons et les appartements.
Les prix, au cours des 12 derniers mois ont plus fortement diminué pour les appartements (–3,1 %) que pour les maisons (–2,4 %). C’est nouveau. En effet, entre mi–2012 et fin 2014, au contraire, le prix des maisons a davantage baissé que celui des appartements.
Et également en fonction de la zone géographique
a) S’agissant de l’Île-de-France, la baisse des prix des logements anciens se poursuit à un rythme proche de celui observé depuis fin 2014 : –0,6 % sur le deuxième trimestre 2015, –2,6 % sur un an.
Cette baisse est, elle aussi, plus marquée qu'entre mi–2012 et fin 2014. Elle concerne également plus les appartements (–3,0 % sur un an) que les maisons (–1,9 %).
b) La Province, quant à elle, voit les prix baisser à nouveau au deuxième trimestre 2015 (–0,6 % sur le trimestre, pour –2,8 % sur l'année), après une pause au premier trimestre. Comme en Île-de-France, la baisse est plus marquée pour les appartements (–3,3 % sur un an) que pour les maisons (–2,6 %).
728 000 ventes de logements anciens sur 12 mois.
Fin juillet 2015, le nombre de ventes de logements anciens (maisons et appartements vendus à l'unité) cumulé sur 12 mois poursuit son rebond, à 728 000 unités.
Ce rebond est un signe positif pour le marché du diagnostic immobilier, qui repose en bonne partie sur le nombre de ventes immobilières.
Le regain des ventes de logements anciens, et par conséquent donc de la taille du marché du diagnostic immobilier vente, ne comble pas le décrochage observé depuis 2012. Le volume reste en effet inférieur au niveau de 800 000 unités au voisinage duquel il s'était maintenu de 2000 à 2011 hormis le décrochage de 2008 et 2009.