Plus de 400 000 « états de l’installation intérieure électrique » réalisés par le réseau Diagamter ont permis à l’ONSE (Observatoire National de la Sécurité Électrique) d’établir un nouveau document, fondés sur des données fiables, crédibles et pérennes, de participer à l’amélioration de la sécurité électrique des bâtiments.
L’ONSE regroupe plus d’une trentaine d’instances de tous horizons
Depuis 1995, l’ONSE (Observatoire National de la Sécurité Électrique) s’est donné pour vocation de recueillir des données liées à la sécurité électrique dans les habitations, ainsi qu’en partie dans le petit tertiaire, dans le but de transcrire des données et statistiques.
Cet organisme regroupe plus d’une trentaine d’instances (Direction de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Paysages – DHUP -, Sapeurs-Pompiers, assurances, experts, association de consommateurs, gestionnaires de réseaux d’électricité…) pour plus de 50 experts, de tous horizons, travaillant de concert.
Elle met ainsi en commun des informations sur les déclarations de sinistres, les incendies et les installations électriques afin de pouvoir transcrire ces données fiables, crédibles et pérennes.
Prise de terre défectueuse dans 66% des cas
Le but de l’ONSE reste, à travers un vocabulaire commun à toutes les professions, de produire des baromètres utilisables par tous les acteurs liés à la sécurité électrique en France.
Mi-2020, cet organisme s’est adressé à Diagamter pour obtenir 10 ans de données numériques, recueillis par les membres de son réseau à travers plus de 400 000 « états de l’installation intérieure électrique », portant sur tous types de logements afin d’en étudier les anomalies relevées. Et donc aider les futurs propriétaires à anticiper les problèmes liés à l’électricité.
Dans ce document publié par l’ONSE, il ressort notamment que les anomalies les plus fréquemment rencontrées sont une prise de terre défectueuse (dans 66 % des cas), les appareils vétustes ou inadaptés de l’installation électrique (48 %), les risques de contacts directs avec des éléments sous tension (44 %) et des défauts sur le dispositif de protection contre les surintensités.
Enfin, il est à noter que plus les logements étudiés sont récents (ou récemment rénovés), plus le pourcentage de diagnostics avec anomalie diminue.
2017 : première étude d’envergure sur le sujet publiée par Diagamter
Si vous désirez en savoir plus sur cette question, vous pouvez consulter le Livre Blanc réalisé en 2017 par Diagamter, « Diagnostics électricité et gaz » (téléchargeable ICI).
Mêlant statistiques détaillées (par décennies et type d’anomalies), informations pédagogiques et recommandations, ce document, paru à trois mois de l’entrée en vigueur de l’obligation des diagnostics gaz et électricité pour la location, proposait une vision rationnelle de l’état du parc de logements en France.
Ses chiffres étaient extraits de la première étude d’envergure sur ce sujet, réalisée à partir des diagnostics immobiliers effectués sur 67 063 biens dans le cas du gaz et de 114 968 biens dans le cas de l’électricité.
Ce Livre Blanc offre toujours aux professionnels de l’immobilier (notaires, gestionnaires/administrateurs de biens, agents immobiliers…) de mieux appréhender les enjeux de la réglementation afin de les partager avec leur propre clientèle, et aux particuliers de davantage comprendre les problématiques liées au gaz et à l’électricité de leur logement.
Bon à savoir
Publication du Livre Blanc Diagamter Gaz Electricité
Diagnostics électricité et gaz : l’indécence en question