Sésame indispensable pour obtenir un prêt à taux zéro, le DPE projeté a bien d’autres atouts dans sa manche pour séduire les ménages qui souhaitent rénover leur bien. Un allié précieux pour mesurer l’efficacité et le retour sur investissement des travaux envisagés avant de se lancer !
Le DPE projeté, quésaco ? Un DPE classique qui fait faire un bond dans le temps au bien. Si d’un point de vue règlementaire, il n’existe dans aucun texte, il évalue – tout comme son homologue – les 5 postes de consommation (chauffage, eau chaude, climatisation, éclairage, auxiliaires) et attribue une étiquette énergétique... mais en prenant en compte le bouquet de travaux envisagé par le propriétaire comme s’il avait été réalisé. Autrement dit, il estime le niveau de performance du bien une fois la rénovation terminée.
Un outil d’aide à la décision pour mesurer le retour sur investissement d’une rénovation
Les banques ne s’y sont pas trompé. Tout acquéreur (éligible au PTZ) d’un logement ancien nécessitant de réaliser des travaux d’économie d’énergie n’y coupera pas. Il devra montrer patte blanche en prouvant sa future vertu énergétique grâce au DPE projeté. La condition : obtenir une note honorable de E après rénovation. Mauvais élèves restant classés F et G s’abstenir ! Purement informatif, moins complet mais plus abordable qu’un audit, ce diagnostic peut intéresser bien d’autres publics : les propriétaires d’un bien énergivore menacé d’être exclu du marché locatif, les ménages indécis ou prêts à sauter le pas de la rénovation pour vendre plus facilement ou rendre leur nid plus douillet, les bricoleurs autodidactes... tous pourront mesurer si le chantier en vaut la chandelle.