Le Diagnostic Technique Global (DTG) a comme but principal d’informer les copropriétaires de la situation générale de l’immeuble, afin de faciliter la préservation du patrimoine à travers une gestion pérenne et viable. Dans le cadre des nouvelles mises en copropriété, il offre en particulier d’anticiper les évolutions du bâtiment en matière de travaux et des coûts générés par ces interventions sur dix ans.
Impact sur les 15% de copropriétés en « déshérence » et responsabilités, nécessité de données fiables et d’un document aisément exploitable, priorisation des actions à mener… Olivier Héaulme, directeur technique et associé Diagamter, explique pourquoi les syndics de copropriété doivent confier la réalisation du DTG à des ressources externes compétentes.
Qu’a véritablement changé le Diagnostic Technique Global (DTG) pour les professionnels de l’immobilier ?
L’esprit de la Loi est notamment de prévenir les difficultés des 15% de copropriétés dites en « déshérence » : en déficit, gérant des conflits de copropriétaires… Le DTG est un véritable outil, réalisé par des professionnels du bâtiment, mis à disposition des syndics de copropriété pour leur permettre de prendre les meilleures décisions en matière de gestion du patrimoine. Ces organismes peuvent s’appuyer ainsi sur un rapport complet et argumenté. Leur responsabilité dans ce domaine est ainsi en partie couverte par celle du professionnel choisi pour l’établissement de ce document. Ce DTG est apprécié en ce sens par les assureurs.
Dès la parution de la loi ALUR, Diagamter a travaillé sur la réalisation d’une méthodologie de travail pour l’établissement de ce document répondant à cette nouvelle disposition réglementaire et surtout exploitable par un syndic de copropriété, afin de lui permettre de gérer leur patrimoine à partir de données techniques fiables.
De quelle manière ?
Le DTG prévoit notamment l’élaboration d’un planning de travaux sur les dix prochaines années avec une estimation chiffrée d’interventions, comme par exemple, pour une réfection de la façade.
Pour que le syndic de copropriété puisse répondre à cette responsabilité, qui reste finalement le cœur de son métier, nous avons établi une démarche allant de l’analyse des documents de gestion technique et financière fournis par un syndic pour une copropriété jusqu’au chiffrage estimatif des travaux. Nos ingénieurs et économistes de la construction et informaticiens ont développé un process complet au service des syndics : procédure d’examen in situ, étude documentaire, reportage photographique, rapport d’aide à la décision et même un logiciel spécifique intégrant un chiffrage estimatif de tout type d’interventions.
Nous avons aussi renforcé la formation des équipes Diagamter au contact des professionnels de l’immobilier, notamment chargées d’étudier les bâtiments, même si elles pouvaient déjà s’appuyer sur plus de 15 ans de pratique du diagnostic technique de mise en copropriété. Naturellement, les équipes réalisant ces DTG possèdent toutes le niveau « bac+3 en bâtiment » réglementairement requis.
Quelles sont les bénéfices pour un syndic de copropriété de travailler avec Diagamter pour le DTG ?
En faisant appel à un cabinet Diagamter, un syndic de copropriété s’appuie sur des ressources externes compétentes et expérimentées, avec l’intérêt juridique d’une délégation partielle de sa responsabilité civile professionnelle au prestataire. Il peut ainsi assumer la pérennité du patrimoine de leurs clients avec sérénité à partir d’un tableau de bord complet, pratique et fiable.
Il bénéficie, à travers notre réseau, d’une mise à disposition permanente de compétences humaines et techniques ainsi que de moyens, offrant à la diversité de ses dossiers à traiter la réflexion unique d’une équipe technique et juridique.
Nos clients syndics de copropriété sont surpris du contenu du DTG que nous leur remettant en soulignant la qualité des informations, les aidant réellement à prioriser les actions à mener ainsi qu’à remplir au quotidien les missions de leur mandat.
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