Le Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable (CGEDD) vient de publier les dernières statistiques des ventes dans l'ancien, données à fin octobre 2014.
1°) Les prix de l'immobilier ancien
Si l'on raisonne à monnaie constante, le prix actuels des logements est 66% plus élevé qu'il ne l'était en 2000. Dans la même période, le revenu disponible par ménage est globalement inchangé.
Les taux d'intérêt immobiliers sont actuellement au plus bas. Cela soutient encore la demande et le niveau de prix. Cependant pour un accédant à la propriété, le niveau très bas des taux d'intérêt actuels ne suffit pas à compenser le niveau élevé du prix des logements. Le pouvoir d'achat immobilier d'un ménage est inférieur de 25% à ce qu'il était en avant l'an 2000. Par ailleurs, pour acheter le même logement "toute chose égale par ailleurs", un primo-accédant doit s'endetter aujourd'hui sur 25 ans, contre 15 ans en 1965 ou 2000.
2°) Volumes de l'immobilier ancien
Le nombre de ventes de logements anciens (c'est-à-dire les maisons et appartements vendus à l'unité, hors vente d'immeubles entiers) cumulé sur 12 mois baisse et s'établit fin octobre 2014 à 720 000 ventes. Pour rappel il était resté voisin de 800 000 ventes de 2000 à 2011, excepté le décrochage de 2008 et 2009 (voir graphique ci-dessous).
L'immobilier ancien est-il en crise ?
Non ! Le niveau actuel (720 000 ventes) est inférieur de 10% au niveau moyen entre 2000 et 2007 (800 000 ventes). En revanche, le marché de la vente dans l'ancien est l'objet de mutations profondes liées à l'exigence de services pour les vendeurs et les acquéreurs, la révolution du numérique, du numérique en mobilité.
Dans ce contexte, l'offre de services DIAGAMTER, fondée sur nos 6 valeurs-clés, et garantissant au vendeur et à l'acquéreur le respect de ses droits et ses devoirs, trouve toute sa place.