La statistique est tombée le 9 janvier 2023. A fin novembre 2022, sur 12 mois glissants, les ventes immobilières d'appartements dans l'ancien (tout ce qui n'est pas neuf!) s'élèvent à 1 116 000. On constate un atterrisage en douceur du volume de ventes et non une baisse soudaine comme on le craignait au dernier trimestre 2022.
Source CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement durable).
La baisse du volume des ventes immobilières dans l'ancien, accompagnée d'une baisse relative des prix, est encore largement devant nous. C'est ce que révèlent les dernières statistiques du CGEDD, avec un niveau encore très élevé de ventes dans l'ancien, alors que bon nombre de prévisions annonçaient une fin d'année 2022 autour de 1 000 000 de ventes en rythme annuel.
Certes, l'accès au crédit pour les primo-accédant est encore plus resseré, on parle d'un apport moyen de 60 000 euros demandé. Certes les taux remontent régulièrelement ce qui érode le pouvoir d'achat immobilier et pèse désormais sur les prix des transactions. Certes la guerre en Ukraine et l'inflation ne sont facteurs de confiance pour investir. En dépit de ces freins, l'activité reste étonnament soutenue. Certains évoquent une part importante de ventes de passoires énergétiques par des propriétaires ne voulant pas réaliser de travaux. C'est oublier que les passoires énergétiques sont environ 20% du parc immobilier en France, et que ce même taux constaté dans les ventes n'est par conséquent pas un indicateur de nouveaux comportements. Les français restent attaché à la pierre, sans doute de plus en plus au vu des inquiétudes pesant sur les retraites. Etre propriétaire de son logement ou disposer de revenus locatifs pour compléter sa pension est une idée qui séduit de plus en plus de français.
Pour le marché du diagnostic vente, nous constatons au sein du réseau Diagamter une très légère érosion de 4% en volume sur l'année 2022 par rapport à 2021. Rien de dramatique donc. Notre réseau prévoit une croissance de ses revenus en 2023, notamment sous l'effet conjugué de l'audit énergétique pour les mono-propriétés, des plans pluri-annuel de travaux dans les copropriétés, et enfin d'une répercussion en partie de l'inflation dans nos services.